Antiréférencement

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mercredi 13 juin 2007

E-Whoring

Fausse identité créée dans le but de séduire ou de remporter l'adhésion d'internautes, le e-whoring est une technique principalement destinée aux hommes, plus crédules et plus enclins à s'en tenir aux apparences.

Derrière bon nombre de signatures féminines de mails, de signature de chronique d'édito ou de profils de réseaux sociaux se cachent des hommes bien décidés à augmenter leur ROI (retour sur Investissement).

Il suffit de peu de choses pour passer le barrage des trente premières secondes que va passer un internaute sur votre page ou votre profil pour lui donner l'illusion qu'il y a bien une femme derrière un profil / un site / un service ou un produit : une photo récupérée sur le web (d'une personne plutôt mignonne mais pas trop non plus, cela éveillerait les soupçons), une fausse identité combinant prénom + nom qui ne soit pas référencée (ou alors, si l'enjeu est assez important, avec quelques traces sur le net sur cette fausse identité (fake persona) pour lui conférer de crédibilité via une existence virtuelle : quelques messages sur un forum, un ou deux autres profils de réseaux sociaux, une signature à une pétition en ligne...), et le tour est joué !

L'avatar féminin est prêt à faire des ravages pour moissonner des informations et récolter des emails, voire carrément des inscriptions.

L'e-whoring ne s'applique pas qu'aux scammeurs/spammeurs ! Dans bien des services commerciaux de TPE, le contact mis en avant est féminin. Et puis, c'est sans risque, car si les internautes cherchent à vérifier, il suffit de déclarer qu'il s'agit du poste informatique de l'ancienne stagiaire...

Internautes masculins, ne tombez plus dans le panneau !

jeudi 3 novembre 2011

Identité numérique et e-reputation, ouvrage d'Olivier ERTZSCHEID.

Fin Octobre 2011 est paru le livre sur l'identité numérique sus-mentionné, qui couvre entre autres les thèmes suivants :
  • Les logiques identitaires
  • Outils, marchés, stratégies réputationnelles
  • Réseaux sociaux et espaces "publics"
L'auteur est maître de conférence en Science de l'info et de la communication à l'Université de Nantes. Il publie régulièrement ses résultats de recherche et des chroniques depuis les années 2000 sur les thématiques de recherche d'information, des réseaux, de documentation en ligne, de l'identité et de l'enseignement.

ERTZSCHEID Olivier, Identité numérique et e-reputation, IUT de La Roche sur Yon, Octobre 2011, 79 pages. ISBN : 978-2-915760-03-3. Prix public : 10 euros.

L'auteur est également éditeur d'un blog, Affordance, sur lequel il publie ses revues du web et billets, depuis 2005.

Plus d'informations et bonus track sur le site Affordance : http://www.affordance.info

lundi 24 octobre 2011

Détention et rétention d'information : les réseaux sociaux sur la sellette ?

C'est Facebook qui est récemment sous les feux des projecteurs, via l'action en justice d'un citoyen autrichien, Max Schrems, qui souhaite que le site respecte les souhaits des internautes quant à leurs données.

Il a en effet pointé du doigt de grandes incohérences entre les discours de la firme lancée par Marc Zuckerberg et ce qui était réellement fait des informations privatives des membres du site Facebook. Le plus flagrant concernant la suppression de compte, puisque rien n'est supprimé, mais simplement archivé hors consultation en ligne. D'autres dysfonctionnements concernent le fait de supprimer des interactions, (là encore, cela les retire simplement de la vue), des recoupements d'informations, ou encore des mises en application laborieuses dans la pratique (comme le fait de demander une copie de ses données telles que stockées sur les serveurs du plus gros réseau social sur le web).

Le site http://europe-v-facebook.org/EN/en.html, Europe contre Facebook fournit des information intéressantes et utiles sur les données qui sont récoltées. Avec des adresses directes vers des pages relativement profondes de Facebook pour faire respecter ses droits.

En ce mois d'Octobre 2011 c'est Facebook qui est visé, mais quid des autres réseaux sociaux ? (Se) Donnent-ils les moyens de mettre en application, et dans le respect de leurs juridictions, le respect de la vie privée des internautes ? L'affaire Facebook contre Max Schrems fera t-elle jurisprudence ?

Commentaires

1. Le jeudi 3 novembre 2011, 14:13 par Internaute esclave

Et à propos de Facebook et de ses abus et non-application de ses obligations légales, il faut ajouter son incapacité à protéger convenablement les données de ses utilisateurs face à des attaques de comptes fictifs (faux profils facebook animés par des robots)

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Le code HTML est affiché comme du texte et les adresses web sont automatiquement transformées.

vendredi 10 juin 2011

Surveillance de l'e-reputation et respectabilité numérique : tout est à faire.

Un billet publié hier sur le site du concours de référencement SEO WORLD CUP évoque la pratique d'un professionnel de l'E-reputation.

http://seoworldcup.com/e-reputation.html#comments

Pour résumer, cet expert d'internet, de la veille et du référencement créé son propre marché, en :

  • identifiant des clients potentiels,
  • publiant des informations pouvant leur porter préjudice,
  • puis attendant d'être contacté par ces même personnes (victimes) avant d'effacer les problèmes qu'il a disséminés sur le web.

En soi, rien de nouveau par rapport au vendeur d'alarme qui fracture votre porte le lundi et vient innocemment vous vendre son alarme le vendredi.

Le nombre de réactions et les commentaires (tout sauf indifférents) sont emblématiques de la polémique sécuritaire ambiante sur le net.

Ce genre de démarche suscite l'indignation ou l'admiration, et très peu de réelles réflexions. Les internautes réagissent à chaud. Il y a donc beaucoup de bruits. C'est un cas d'école, car l'article génère un petit buzz, mais c'est surtout l'observation de l'après publication qui s'avère intéressante.

Les techniques informatiques permettent d'opérer avec un maximum de précaution en brouillant les traces et les pistes, c'est à dire que les risques semblent réduits comparés à l'appât du gain, et c'est ce qui semble finalement déranger ou séduire le plus. On en revient finalement aux bases, à l'hypocrisie du "faites ce que je dis, pas ce que je fais" omniprésente sur internet.

Quoiqu'il en soit, ce genre de pratique se base sur l'intimidation.

Le réflexe de certaines personnes (morales ou physiques) peut être d'étouffer l'affaire et toute atteinte à sa réputation avec de l'argent, lorsque l'opportunité se présente en la personne d'un "nettoyeur internet". Ceux qui essaieront de chercher par eux-même à remonter la source seront invariablement promenés d'un serveur étranger à un autre, et finiront peut-être par capituler (phénomène du "Marre de se faire balader sur le Net")

Il existe pourtant les recours normaux : dépôt de main courante à la gendarmerie, publication d'avis sur le site officiel ou blog, ou simple attente (jouer l'autruche afin de ne pas alimenter la rumeur). Enfin, les recours juridiques sont également possibles, même si longs et coûteux. Et puis, la contre-offensive en publiant soi-même des réseaux de sites satellites dans le but de noyer les propos offensants est également possible. Peut alors s'ensuivre un jeu d'usure, à qui cèdera le premier de l'agresseur virtuel ou de la victime. L'offenseur prend alors le risque de se retrouver en concurrence avec d'autres référenceurs ou détectives privés, ce qui augmente considérablement sa marge de danger.

Il est à parier que ce genre de pratiques se généralise dans les années à venir et entraîne des modifications des cadres législatifs et administratifs des prestataires internet, en espérant que les marchands de sécurité et les pourvoyeurs de notre bien-être n'y voient l'occasion d'opérer de belles actions de régressions liberticides, sous la bannière chevaleresque de la défense de la veuve et de l'orphelin.

En conclusion, il convient de mener une veille régulière sur sa présence sur internet, respecter les règles élémentaires de prudence (vigilance internet) et ne jamais réagir dans l'urgence.

mercredi 25 mai 2011

PANDARANOL : Antiréférencement et concours SEO

Les concours de référencement sont clairement destinés à positionner dans les moteurs de recherche un terme inventé de toutes pièces, en un temps très rapide.

Pandaranol concours en juin 2011

Ce concours réunit en l'espace de 3 jours une soixantaine de participants, du référenceur indépendant à l'agence de référencement.
Pour Antiréférencement, l'information est intéressante car il convient, dans ce genre d'exercice, de se livrer une bataille acharnée pour un mot qui semble surgir de nulle part et qui génère soudainement des milliers de liens vers de nouveaux sites.

Cette tactique peut être utilisée lorsqu'un individu cherche à "sortir" rapidement des pages de résultats des moteurs. Suite à un mauvais coup de publicité, un buzz médiatique malheureux, il peut sembler interminablement long le fait d'adresser des courriers aux différents responsables des sites qui relaient l'information. Lesquels seront peut être lus, et les actions de suppression des pages effectuées. Dans l'intervalle, le référencement pourra être salutaire, car il s'agira de créer quelques pages sur internet, sur lesquelles le nom de la personne à "oublier" (ici, Pandaranol) sera bien présent, puis à référencer massivement ces pages en créant des liens sur les annuaires, forums et blogs.

Ainsi, peu à peu, les pages gênantes seront déclassées par les nouvelles, qui finiront par occuper l'espace des 2 premières pages de Google. Les internautes allant rarement au delà de la seconde page, cela fait une vingtaine de pages à référencer. Selon la popularité du nom à "dé-réferencer", le travail de positionnement sera plus ou moins long et/ou volumineux.

Pandaranol se place donc dans cette optique : créer du lien massif vers un site internet afin qu'il réponde dans les premiers sur Google.fr

mardi 12 octobre 2010

DoYouBuzz prodigue ses conseils pour l'auto-promotion

DoYoubuzz propose des services de publication de CV en ligne. Il est ainsi possible de créer rapidement, simplement et gratuitement son CV à l'aide d'une interface agréable et intuitive.
Le site bénéficie d'une bonne visibilité sur internet, et l'indexation des CV en ligne par les moteurs de recherche est un critère mis en avant sur le site. Il est possible d'aller plus loin en payant pour des services complémentaires.

Le résultat (à savoir le positionnement de son CV DoYouBuzz sur les pages de résultats de Google, sur sa propre identité passée dans la requête de recherche) est assez bon (profil gratuit), même s'il n'arrive pas aux positions que tenaient les CV de feu le premier réseau social professionnel français 6nergies.

Et bien entendu, il faut pondérer avec la popularité web de chaque individu : que mon CV arrive sur la première page alors que Google ne compte par ailleurs que très peu de traces de moi sur la Toile est "normal".

En attendant, vous pouvez suivre les conseils d'auto-promotion donnés sur le nouveau portail de conseils pour l'emploi.

vendredi 2 juillet 2010

E-reputation : ma valeur, c'est moi !

Marre de lire des billets de blogs qui parlent d'E-reputation à longueur de journées ?

Qui nous apprennent ce qu'il faut faire, qui cherchent à nous faire peur, et qui finissent en beauté en nous racontant qu'il faut produire des contenus qui vont créer notre valeur, et donc augmenter notre e-reputation...

Très bien. Je revendique le fait que "ma valeur, c'est moi !"

Ca n'est pas la somme des contenus que j'ai rédigé sur le web, ni les commentaires que j'ai pu laisser, ni les votes, contributions, et autres ersatz de communication. Ma réputation digitale, mon e-reputation, mon image numérique, mon avatar web, tout cela n'est qu'une composante de ce que je suis. Je ne vais pas donner et partager dans le simple but d'accroître de quelques points l'indice de satisfaction qui plane au dessus de ma tête.

crowdsourcing, très peu pour moi : nourrir les autres qui vont s'approprier ma connaissance et gonfler leur e-reputation en laissant la mienne stagner à zéro, ah non.

Ce qui me caractérise, c'est moi. Si je cherche à partager, c'est avec des personnes que j'ai en face. Elles sont un peu plus aptes à jauger. Et encore, j'ai bien dit "jauger", pas "juger".

mercredi 2 juin 2010

L'avenir des référenceurs est sombre...

Le fourmillement des référenceurs et autres SEO auto-proclamés gourous entraîne un phénomène inexorable...

Lire la suite...

jeudi 20 mai 2010

E-reputation et droit à l'oubli

Anti-référencement peut vous aider si certaines traces laissées sur internet peuvent nuire à votre activité ou à votre personne : photos compromettantes de soirées bien arrosées publiées sans votre consentement, commentaires rédigés sous le coup de l'émotion sur des blogs ou des réseaux sociaux, détournement de marque ou usurpation d'identité à votre insu...

mercredi 13 juin 2007

Lancement d'Anti-Référencement

Vous ne souhaitez plus que certaines de vos pages ou sites web entiers soient présents dans les bases de données des moteurs de recherche ? Vous voulez faire disparaître de la surface d'internet certains documents publiés ? Anti-référencement vous propose des moyens légaux pour parvenir à dé-réferencer vos contenus web.

mardi 12 juin 2007

Préface à l'anti-referencement

Anti référencement, le site dédié à la protection des données publiées sur internet.

Vous exposez des informations sur le réseau ; vous préféreriez qu'elles ne soient pas indexées par les engins de recherche et vous ne voulez pas d'un extranet ou d'un intranet ? Pour vous internet n'est pas forcément synonyme de mise à disposition au grand public ?

Anti référencement vous aide à sous-exposer vos données publiées sur le web

La "confidentialité absolue" de vos données n'existe pas, si l'on fait exception des intra, extra nets, dont l'accès aux pages est régulé par des identifiants et des mots de passe. Les normes de protection des accès aux repertoires et dossiers hebergés sur des serveurs comme le fameux fichier robots.txt dont l'utilisation est indiquée un peu partout. Malheureusement, tous les automates parcourant le web ne respectent pas ce protocole, et un nombre incalculable outrepasse allégrement ces quelques règles, repertoriant et indexant des pages que vous souhaiteriez cachées.

Il existe alors une solution plus radicale, qui consiste à filtrer au moyen de scripts hebergés côté serveur (en langage PHP, Perl ou ASP par exemple) les automates qui seraient amenés à visiter vos pages. Hélas, cela implique d'avoir accès au serveur, de connaître un tant soit peu les langages dynamiques et surtout les robots potentiels, d'où l'obligation de tenir une liste à jour, ce qui s'avère contraignant.

D'autres vous parleront encore du fichier .htaccess qui permet d'indiquer au serveur web Apache quels (types de) documents servir à qui. Là encore, tous les droits selon les hebergements ne sont pas égaux, et là encore il faut s'y connaître un minimum en administration de serveur si l'on ne veut pas prendre le risque de se retrouver avec un site inaccessible car mal configuré.

Anti-référencement vous aide à garder vos données ignorées des automates du web.

En dehors des saintes balises HTML de type meta, qui encore une fois ne sont pas respectées à la lettre par tous les automates du web, il existe des techniques de contre-référencement qui vont vous permettre de ne plus (ou de ne pas) être présent dans les index des moteurs de recherche.